> Redeviens la petite amie du cadavre

IL EST PAS MORT !!! Ahem. Allons, Strent, tu as mieux à faire.

Strent : Jette un œil du côté de chez Lalchi

Quelle exellente... Idée... Mais... Mais que...

Strent : ／人◕ ‿‿ ◕人＼ Contract ?

COMME SI C'ETAIT LE MOMENT ! Ça suffit, ces ordres stupides. Arrêtez ce mode de rédaction idiot.

- - Merci de patienter le temps du réglage - -

Strent ne pouvait pas le croire. Ses yeux ne le lui permettaient pas. La maison de Lalchi se trouvait non loin de chez elle, à un endroit qu'elle pouvait repérer du premier coup d'oeil.
Cette maison avait disparu.
Il n'y avait plus qu'une immense colonne de fumée. Strent tenta une connexion télépathique.
« Lalchi ?
Lal, répond-moi !
Est-ce que tu es vivant ? »
Aucune réponse. Strent ne percevait qu'un grand vide à l'endroit où son matesprit était censé se trouver. Une sensation de cassure se fit soudain ressentir dans sa poitrine. Comme si son cœur avait soudainement disparu.
Lalchi était mort.
Strent se dirigea vers sa chambre. Son lusus la regarda passer sans rien dire, consciente de la tragédie que vivait la jeune troll. Elle ne pouvait en aucun cas la consoler. Elle lui caressa doucement le bras, simple tentative de réconfort... Strent la regarda sans la voir. Son regard était vide, éteint. Comme si l'envie de vivre l'avait quittée.
La jeune troll arriva dans sa chambre, puis se laissa tomber sur sa chaise de bureau. Ses jambes refusaient de la porter. Elle tourna ses yeux vers son ordinateur, d'une façon presque mécanique. Trollian était ouvert, l'identifiant de Lalchi a portée de clic. Elle se demanda si elle devait tenter une dernière vérification. Elle ferma les yeux, visualisant tous les moments passés avec son defunt matesprit. Et se connecta. Elle... voulait être sûre.

Pesterlog:

Les mains de Strent tombèrent le long de son corps, ses yeux restaient fixés sur l'écran. Des larmes commencèrent à couler sans qu'elle ne s'en rende compte. Tout son corps tremblait. Il était vivant. Entré dans le jeu, si elle avait bien compris. Et a présent... Elle devait lancer le jeu. La version client attendait sagement. Elle cliqua dessus, vérifia qu'elle avait bien démarré puis...
Strent risqua un coup d'oeil par la fenêtre.

Pesterlog:

D'accord. Elle avait bien compris. Ce dont elle aurait besoin... Une arme, par exemple ? Elle eut un sourire contraint. Elle n'avait pas besoin d'arme... Mais si il le fallait, le premier objet venu ferai l'affaire. Elle aperçut une boule de bowling, dans un recoin. Voilà qui ferait l'affaire. Elle s'en saisit, ou plutôt la captchalogua. Voilà pour l'arme... Elle retourna devant son ordinateur, attendant de nouvelles instructions. 

Pesterlog:

Effectivement, il y avait une grosse machine posée sur le sol. Avec un compteur.

Pesterlog:

Strent sortit de sa chambre. Elle avait son ordinateur avec elle. Eh ! Une baignoire volante venait d'écraser son cocon !

Pesterlog:

Ah oui. Elle avait peut-être eu tort.

Pesterlog:

 Strent avait lâché son ordinateur, la plume jaune, qui s'était brisée. Elle fixait la météorite qui fonçait sur elle, son nid, sa vie. Puis une lumière aveuglante jaillit des débris de la plume, et elle ferma les yeux. Quand elle les rouvrit...