Sur la scène de crime se trouvait le tissu verdâtre d’une peluche a moitié recousue dont s’échappaient encore quelques moutons de ouate, une image somme toute banale me direz vous, un inspecteur respectable se doit d’avoir reçu ne serait-ce qu’une blessure lors de sa majestueuse carrière. Hélas le cas dont ce dernier se chargeait n’était pas aussi commun  et nécessitait cette fois l’expertise d’une âme plus éclairée.

L’inspectrice Terezi s’approcha du cadavre avec une rare assurance digne de ces personnages de film qu’elle aimait à regarder. Un liquide rougeâtre  s’échappait du corps à terre, et c’est comme par reflexe qu’elle se penchât pour en lécher une partie. La mine de dégout qu’elle exprima aussitôt témoignât qu’il ne s’agissait surement pas de sauce Grub, on avait bien là un cas d’assassinat.

La jeune troll se tourna en direction de son témoin, un Carapacien la surplombant de plusieurs centimètres et qui s’emblait d’un calme à toute épreuve.

« Vous dites donc avoir vu le coupable de ce crime ? »

L’homme lui fit un grand sourire avant de lui répondre sur un ton bien peu sérieux.

« Oh oui je l’ai vu, je le connais même très bien ! »

Dissimulé derrière son dos se trouvait un poignard fraichement imbibé, unique preuve de l’acte qu’il venait de commettre.
L’enquêtrice quant à elle s’approcha de lui d’un pas lent, une expression bien suspicieuse sur le visage.

« Oh, et qui est-ce ?
-Devinez donc.
-Je pense que ce ne sera pas nécessaire. »

D’un coup sec, elle attrapa le bras de l’homme qui lui faisait face, dévoilant l’arme du crime et s’en emparant bien vite. Comme par reflexe, Slick utilisa son bras disponible pour attirer la troll vers lui, lui faisant quitter le sol de quelques centimètres.
Cette dernière le fixa sans peur, le visage à quelques mètres du sien.

« Je t’avais dit d’utiliser de la sauce Grub.
-Tu sais très bien que je n’aime pas ça. »

Et  doucement il l’embrassa.
Cette nuit le meurtrier serait jugé, et aucun des deux amants n’auraient l’idée de s’en priver.

Spade Slick , habitant de la lune alternienne et grand bandit de la pure espèce de tout les bandit en avait marre de sa routine. Ses disciples n'arrêtait pas de le faire suer , la bande ennemi , celle du grand Lord English n'arrêtait pas de le narguer. Il décida donc de prendre quelques vacances. Il alla donc insulter ses sous-fifres une dernière fois et fit de son mieux pour atterrir sur la planète au dessus de laquelle la lune orbite.

Spade pris un vaisseau , qui , malheureusement avait quelques problèmes techniques. Donc après une chute incroyable et plusieurs insultes envers le vaisseau , notre carapacien atterris sur une drôle de maison dans un arbre.

Terezi Pyrope , habitante d'Alternia vient de devenir aveugle , elle attends son ami Karkat ,qui devait arri*BOUM*

SPADE : Fuck !
TEREZI : K4RK4T ?
SPADE : Raaahh ! Fuck Fuck Fuck !
TEREZI : 3H3H ! S4LUT K4R !
SPADE : Mais de quoi elle parle elle ?
TEREZI : D1S P4S N'1MPORT3 QUO1 , J3 S41S QU3 C'3ST TO1*Sluuurp*
SPADE : Raaahh !
TEREZI : 4H NON  C'3ST P4S TO1 .
SPADE : Mais bas les pattes !
TEREZI : OH TU S41S , T3 V3X3S P4S , T'4S QU4ND M3M3 UN BON GOÛT.
SPADE : Heu , merci.
TEREZI : J3 P3UT R3L3CH3R ?
SPADE : Heu , ouais héhé.

Et ils se léchérent pendant des heures.

La ruelle est sombre. Le vent souffle.

Un vrai cliché comme vous les appréciez. La scène pourrait être tout droit sortie d'un film noir, mais heureusement, il ne pleut pas. Vous détestez la pluie. Vous détestez pas mal de choses, dans votre vie.

Presque tout, à l'exception de la silhouette qui s'avance entre les poubelles dans votre direction, d'une démarche conquérante comme si elle ne devait pas se faire la plus discrète possible. Pas vraiment élégant ou altier, mais il y a un charisme étrange dans la façon dont elle se tient, malgré son immense sourire de requin aux dents vaguement trop pointues.

Ses lunettes trop clinquantes reflètent une lumière presque inexistante ; le seul signe qu'elle a conscience de ce que vous risquez tous les deux si vous êtes reconnus est le long manteau noir à col montant dans lequel elle est enroulée et qui vous rappelle ridiculement une de vos pires ennemies. Sa canne fétiche frappe le sol dans un rythme mesuré, presque comme si elle était plus présente pour l'effet que pour compenser son handicap. Vous n'êtes toujours pas sûr qu'elle soit vraiment aveugle.

Vous la détestez quand même, un peu. Juste beaucoup moins. Pas assez pour avoir envie de la poignarder.

D'accord, vous l'appréciez. Suffisamment pour la retrouver parfois pour autre chose que ce genre de travail ; dans des bars, la plupart du temps, où vous vous plaignez beaucoup, pendant qu'elle rit. Bêtement, ça calme vos envies meurtrières.

Tout ça est stupide, parce qu'un jour, elle vous coffrera, et vous le savez tous les deux. Peut-être qu'elle sera clémente et ne vous emmènera pas jusqu'à la chaise électrique. Vous en doutez fortement.

Ce n'est pas comme si vous comptiez vous laisser faire, non plus.

Elle ricane juste sous votre nez.

« Tu pues le crime, Slick. »

A ce point-là, vous le prenez plus comme une salutation que comme une insulte.

« Ouais », vous lâchez, incisif. « Et ça t'arrange bien, là. Prends tes infos et casse-toi. »

A ce point-là, vous savez qu'elle le prend plus comme une formule de politesse que comme une démonstration d'agacement.

Vous plaquez le dossier que vous gardez sous votre bras contre son torse, et elle s'en empare sans la moindre marque de surprise, moqueuse. Vous pensez qu'elle est typiquement le type de personne que vous devriez être incapable de supporter.

« Finalement, tu es un allié de la justice, Réglisse. »

Vous levez les yeux – enfin, l'oeil – au ciel.

« Peut-être que je suis juste versatile et que je vais te poignarder dès que tu vas te retourner. »

Elle semble vous trouver hilarant. Sans doute parce que vous avez conscience l'un comme l'autre que ça n'arrivera pas.

Pour l'instant, elle vous couvre, et vous l'aidez à attraper ses criminels - ses proies.

A charge de revanche.