Frenchstuck
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| | Sujet d'écriture numéro 3: Tavros Terezi | |
| Auteur | Message |
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crazyMissdreamFirst guardian
Messages : 2247 Age : 27 Localisation : Dans une toute petite bulle onirique
| Sujet: Sujet d'écriture numéro 3: Tavros Terezi Mar 28 Fév 2017 - 22:21 | |
| - Dans l'attente:
« Que fais tu là ? -J’attends. »
Il se tient là, assit en tailleur, le regard froid et la tête haute.
« Depuis combien de temps ? -Je ne compte plus »
Elle venait d’arriver, elle ne s’attendait surement pas à le trouver en premier, et la vision de ses pupilles désormais blanches lui rappelait de bien mauvais souvenirs. Mais le revoir restait tout de même une joie qu’elle avait bien du mal à cacher.
« Et qu’attends tu ? J’attends qu’elle meurt »
La nouvelle arrivante le regarda fixement, en vrai, elle n’avait pas arrêté de l’observer, de détailler la moindre de ses formes, le moindre de ses rictus, cela faisait bien longtemps qu’elle n’en avait plus eu l’occasion.
« Elle ne viendra pas. -Je sais… Mais sait-on jamais… »
Il n’avait ni baissé les yeux ni changé d’expression, il semblait sur de lui, mais ce n’était pas une confiance abusive comme de celle qui l’avait menée à sa perte. Il était juste… confiant.
« Tu sais, j’ai beaucoup réfléchit depuis que je suis ici. A mes erreurs, aux peu de choses que j’ai pu réaliser de mon vivant… »
Elle s’assit à coté de lui non sans le lâcher du regard quelques instants, elle avait connu mieux comme retrouvailles, mais son ami semblait avoir bien changé.
« Terezi, je ne veux plus avoir de regrets, je veux lui avouer toutes ces choses que je n’ai pas su dire, c’était idiot. -Au moins nous somme deux. »
Il lui sourit doucement, si elle se trouvait là, il y avait en effet de grandes chances que ce soit le cas.
« Vriska, je n’ai pas réussi à l’arrêter, pire, je l’ai laissé partir, sans rien faire. Il faut que j’arrête de laisser mon destin être dicté par de vulgaires pièces… -Le juge n’est-il pas aveugle ? -Le juge a été con. Cette cruche est allé seule à la rencontre de l’ennemi, et il nous a finalement trouvés avant elle. Karkat aussi doit être dans le coin. »
L’ancienne aveugle se tourna en direction de son camarade qui avait finit par baisser la tête, il se forçait à ne pas pleurer, elle aurait pu le deviner les yeux fermés.
« Tavros, que voudrais tu lui dire ? -Je… Beaucoup trop de choses… Mais d’ici je ne peux rien faire, je ne peux même pas l’empêcher d’entrainer mes amis dans la mort… »
Il pencha sa tête sur l’épaule de sa voisine, se refusant à verser la moindre larme. Cette dernière le laissa faire, passant une main chaleureuse derrière son dos.
« Tu es triste ? -Qui ne le serait pas ? Mais… Je dois avouer que je suis également heureux de te revoir… Un peu…
Elle ne put s’empêcher de sourire à son tour.
« Tu sais quoi Tavros ? On va l’attendre ensemble. Elle finira bien par pointer le bout de son nez, je te promets que je pourrais la sentir à des kilomètres ! »
Il sembla surpris de cette nouvelle et eu bien vite fait de se ressaisir, ce n’était pas son genre de se laisser abattre, il n’était plus le gamin pleurnichard qui se laisser martyriser sans un mot, il devait lui prouver qu’il avait changé.
« Qu’elle vienne ! On lui… heu… dira ses 4 vérités ! -Héhé, compte sur moi. -Hey, qu’est-ce que vous faites, les deux larves affalées par terre ?! »
Tout deux relevèrent la tête pour apercevoir celui qui était autrefois le leader de leur groupe, il prenait un air fier et colérique, comme pour se prouver que sa propre mort n’avait rien de bien important. Chose qui semblait plutôt bien marcher pour le moment. Le deux Larves se toisèrent quelques secondes, avant de répondre d’une même voix :
« On attend ! »
Dernière édition par crazyMissdream le Mar 28 Fév 2017 - 23:02, édité 1 fois |
| | | LVSGod Tier
Messages : 880 Age : 21 Localisation : oui.
| Sujet: Re: Sujet d'écriture numéro 3: Tavros Terezi Mar 28 Fév 2017 - 22:49 | |
| - Le Tavrezi sans titre parce-que flemme:
Un jeune troll est allongé. Allongé en bas d'une falaise. Il ne sent plus ses jambes. Une troll le regarde du haut de la falaise. Elle a poussé le malheureux. Cela fait maintenant plusieurs heures qu'il apelle au secours , qu'il pleure et qu'il pense rester comme ça toute sa vie.
Une autre troll , au sang turquoise , arrive en courant vers notre pauvre personnage. Elle s'adresse à lui :
TEREZI : T4V ! VR1SK4 M'4 TOUT D1S ! J3 SU1S V3NU T3 CH3RCH3R ! TAVROS : eLLE , eLLE REGRETTE ? TEREZI : NON , 3LLE S'3ST SURTOUT MOQU33 D3 TON 1NC4P4C1T33 3N F41T3S , J3 SU1S V3NU3 D3 MON PLEIN GR3. TAVROS : uUUhh...
La jeune troll ramena le petit Tavros chez lui , en essayant de le porter.
Plusieurs jours ont passés.
Une jeune troll est debout. Debout à l'extérieur de chez elle. Elle ne voit plus rien. Une troll se moque d'elle par Pesterchum. Elle est la cause de l'aveuglement. Cela fait maintenant plusieurs heures qu'elle essaye de trouver son chemin afin de rentrer chez elle.
Un autre troll , au sang orangé , arrive en roulant vers notre pauvre personnage. Il s'adresse à elle.
TAVROS : uUUHH... c'EST VRISKA QUI ME CONTROLE , lÀ , jE CROIS QU'ELLE VEUT QUE JE TE LISE TON PESTERCHUM. TEREZI : T'3S OÙ ? TAVROS : tU ME VOIS PAS ? TEREZI : 4 TON 4V1S , POURQUO1 VR1SK4 T'4UR41S ENVOY3R POUR L1R3 MON P3ST3RCHUM ? TAVROS : aH , eUH , oUI.
Le jeune troll guida la petite Terezi chez elle , en essayant de dire les bonnes directions.
Plusieurs jours ont passés.
Ils se retrouvent à deux , pour de quelconques raisons de timelines parallèles , seuls. Et ils doivent repeupler l'espèce ! :D
Désolé pour la fin :( |
| | | NuitySburb Player
Messages : 131 Age : 24
| Sujet: Re: Sujet d'écriture numéro 3: Tavros Terezi Mar 28 Fév 2017 - 23:03 | |
| - jedoisécrirelaficenentieraulieudefairecesputaindedrabbles.doc:
Votre nom est-
Votre nom est…
Bon sang, que votre tête vous fait mal. Vous tentez de soulever les paupières et abandonnez aussitôt l'idée – trop de lumière, et elles sont lourdes, tellement lourdes. Un bip-bip régulier et apaisant, en harmonie parfaite avec les battements de votre coeur, résonne dans vos oreilles. Vous grimacez. Quelque chose cloche.
Le bruit s'affole en même temps que votre rythme cardiaque quand vous réalisez quoi. Vous ne sentez pas votre corps. Plus précisément, vous ne sentez pas vos jambes, ni votre bassin. Il y a comme un grand vide à la place, et votre respiration se coupe brusquement ; il vous semble que l'air vous échappe, se dérobe à vos poumons sans même vous laissez l'opportunité de hurler. La panique vous glace les veines et vous prive d'oxygène tandis que vous tentez d'inspirer vainement. Vous yeux s'ouvrent brusquement et le flot d'informations est si difficile à gérer qu'une petite partie de votre esprit, restée rationnelle, s'émerveille du fait que vous soyez toujours conscient. Des larmes dévalent vos joues et votre nez coule sans que vous ne puissiez y faire quoi que ce soit et vous êtes pathétique et le savoir rend les choses pire encore.
« Du calme, beurre de cacahuètes », lâche une voix que vous entendez à peine, que vous ne reconnaissez pas, et une main fraîche se pose sur vos yeux, votre vision de nouveau obstruée.
Vous essayez de parler et ne produisez qu'un gémissement misérable.
« Ne gaspille pas ton air pour l'instant. Ça ne va rien changer. Essaie de retenir ta respiration pendant quelques secondes et d'expirer doucement ensuite. Je vais compter et tu vas me suivre. »
Vous obéissez du mieux que vous pouvez, et il vous semble que vous répétez l'exercice pendant une éternité avant que la terreur ne commence à refluer, vous laissant pantelant et en sueur, des étoiles obstruant votre regard lorsque vous êtes autorisé à voir à nouveau.
Un haut le coeur vous prend, et la personne à qui appartient la voix vous dirige vers une bassine juste à temps pour que vous ne déversiez pas le contenu de votre estomac visiblement peu conséquent sur le sol.
La même main qu'avant caresse désormais vos cheveux trempés alors que vous reprenez votre souffle. Le récipient est posé sur vos genoux, et vous ne sentez rien. Vous ne sentez rien du tout.
Vous n'avez pas cessé de pleurer.
« Tu te débrouilles bien. Continue. »
Vous n'êtes pas sûr de ce qu'elle veut dire par là. Vous vous sentez plus ou moins détruit, à cet instant précis.
Vous levez les yeux pour mettre votre pensée en mots.
« Bon retour dans le monde des vivants. »
La fille n'a pas l'air plus vieille que vous. Ses traits juvéniles sont tirés et ses joues creusées ; des lunettes extravagantes, d'un rouge agressif, sont posées sur son nez, et ses cheveux ont l'air abîmés, mal coiffés. Vous réalisez aussi que la lumière que vous pensiez si intense ne venait que d'une lampe de chevet à votre gauche ; les rideaux sont tirés, mais le peu que vous entrevoyez vous laisse savoir qu'il fait nuit noire.
« Qui- - Terezi. Il est trois heures du matin. C'est quoi, ton dernier souvenir ? »
Vous notez vaguement que vous avez arrêté de sangloter. Toujours ça de pris. Elle vous tend un mouchoir, et vous constatez avec soulagement que vos bras sont, eux, toujours là.
Vous n'avez pas la moindre idée de comment vous avez atterri dans le lit de ce qui est de toute évidence une chambre d'hôpital, et c'est ce que vous lui dites.
Terezi lâche un soupir.
« Ecoute… Je suis désolée. - Pourquoi ? - Je n'aurais pas du… je… »
Un bruit qui ne vous parvient pas semble l'alerter et elle tourne brusquement la tête.
« Je dois y aller. Je suis chambre 114, mais ça ne te sera pas d'une grande utilité. Je reviens demain, d'accord ? » et encore, « Je suis désolée. »
Dans sa hâte, elle se cogne le pied contre l'encadrement de la porte, lâche un juron que vous n'avez jamais entendu avant, puis disparaît.
Vous clignez des yeux.
Vous avez le sentiment que la nuit va être longue.
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| | | stereoSpadesGod Tier
Messages : 641 Age : 24 Localisation : Dans la capuche de John
| Sujet: Re: Sujet d'écriture numéro 3: Tavros Terezi Mar 28 Fév 2017 - 23:09 | |
| - Bon c'est vraiment de la grosse merde mais c'est mon premier essai:
Il n’avait jamais aimé l’hôpital parce que tout y était froid et blanc. Les murs suintaient l’anesthésiant et il n’y avait pas un coin d’ombre. On l’accueillait, on le regardait de haut en bas, bien qu’il n’était pas très grand, assis sur son fauteuil, et on détournait le regard parce qu’il était handicapé. Ça ne se faisait pas de fixer un handicapé.
Heureusement le personnel le connaissait, après tous les mois qu’il passait et passerait encore ici, s’ils n’avaient pas encore gravé son visage dans un coin de leur mémoire, Tavros ne sait pas ce qu’il lui aurait fallu faire. Il était discret, asthmatique et trébuchait sur ses mots. Il n’avait que son mohawk pour se démarquer un peu, pour se donner un côté punk alors qu’il n’avait pas encore réussi à jeter son vieux paquet de cartes Pokémon.
Non, décidément, avoir vingt ans ne lui réussissait pas. Tout d’abord parce qu’il avait voulu fêter ça, était tombé dans les escaliers, ivre, et resterait paraplégique pour le restant de sa vie. Ensuite, peut-être parce que-
La roue de son fauteuil heurta le coin d’un mur, le freinant.
« Et tu voulais être discret, bravo, pensa-t-il. »
Naturellement, les patients dans la salle d’attente se tournèrent vers lui, quelques secondes à peine, car plus aurait été impoli. Bien sûr, elle se tourna aussi. Elle ne pouvait peut-être pas voir, mais elle entendait.
S’il y avait bien eu un seul avantage à tomber dans ces escaliers, ce soir-là, c’était cette fille. Elle venait souvent à l’hôpital, non pas uniquement parce qu’elle était aveugle, mais pour retrouver son amie que le coma avait rendu silencieuse et immobile. Elle semblait aimer l’hôpital, malgré tout. Le café y était bon, selon elle – Tavros rétorquait toujours qu’il était trop serré et pas assez sucré. Elle disait que l’hôpital sentait d’avantage l’orange que l’anesthésiant, et qu’elle aimait cette odeur.
Tavros l’aimait sans doute beaucoup parce qu’il la regardait toujours, dans la salle d’attente. Il la trouvait belle, simple quoiqu’un peu excentrique par moment, et son dévouement pour la justice le touchait beaucoup. Elle devait sans doute l’apprécier, car elle lui parlait souvent et était l’une des rares filles à ne pas se moquer de ses goûts.
Alors il la contemplait de son fauteuil tandis qu’il se dirigeait vers la salle de son rendez-vous, heureux qu’elle ne puisse pas le voir.
Et sans jamais s'être rendu compte qu’elle souriait lorsqu’elle entendait les roues de son fauteuil.
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| Sujet: Re: Sujet d'écriture numéro 3: Tavros Terezi | |
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| | | | Sujet d'écriture numéro 3: Tavros Terezi | |
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