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| | Sujet d'écriture numéro 4: Aradia Dirk | |
| Auteur | Message |
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crazyMissdreamFirst guardian
Messages : 2247 Age : 27 Localisation : Dans une toute petite bulle onirique
| Sujet: Sujet d'écriture numéro 4: Aradia Dirk Mer 1 Mar 2017 - 0:03 | |
| - Elle est là:
Elle est là.
Vous le sentez, comme une présence, elle vous juge.
Elle est là.
Vous en êtes persuadé, vous y croyez et cela vous pèse.
Elle est là.
Et pourtant elle n’a jamais été aussi loin.
Vous n’avez pas pleuré, vous ne l’avez jamais fait. Sans doute parce que vous êtes bien trop cool pour ça. Mais les gens ne sont pas de cet avis, ils vous ont traité de monstre, de sans cœur, à préférer regarder des animés plutôt que de pleurer un amour perdu.
Monstre, c’est peut être ce que vous êtes finalement, un monstre au cœur de pierre qui ne se soucis guerre du destin des autres. Après tout ils n’ont jamais eu tellement d’importance à vos yeux.
Vous vous êtes élevé tout seul aussi loin que vous vous en souvenez, vous n’aviez ni parents, ni amis excepté les rares que vous avez pu vous faire sur internet, et plus que tout, vous n’aviez besoin de personne.
Cette réputation de garçon isolé a bien vite fait de faire le tour du quartier. Vous ne passiez pas inaperçu et n’aviez aucune envie de faire un quelconque effort pour l’être.
Elle est là.
Et elle connait déjà cette histoire, celle d’un adolescent devenu adulte trop tôt, celle d’un homme qui ressentait malgré lui le besoin de poster des lunettes de soleil comme pour faire barrière à toute personne qui tenterait de lire ses émotions.
Elle la connait car elle en faisait, et n’en fera plus jamais parti.
Vous l’avez rencontrée au détour d’une ruelle, en revenant des courses. Rien de bien passionnant, elle vous a sourit, et vous l’avez ignorée. Puis le jour suivant, alors que vous sortiez acheter du pain, elle était de nouveau là, et elle vous a de nouveau sourit. Elle venait d’emménager dans le coin et passait la majeure partie de son temps libre dehors. Elle arborait un éternel sourire que tous lui enviaient, et vous vous êtes plus d’une fois senti chanceux d’en être le destinataire.
Elle est là.
Et elle ne sourit plus, elle ne sourira pas car elle vous sait malheureux. Vous avez finit par lui répondre, un léger rictus qui ne voulait pas dire grand-chose, mais ça a suffit à la faire réagir. Puis peu à peu vous vous êtes surpris à vous ouvrir chaque fois un peu plus envers cet être qui, comparé aux autres, ne semblait pas prêter attention à votre attitude dédaigneuse.
Elle était douce, radieuse, un ange comme tombé du ciel, un ciel qu’elle n’avait d"ailleur toujours pas rejoint.
Elle est là.
Mais elle ne vous en veut pas. Les gens vous croiraient fou, ils s’en serviraient comme prétexte si vous leur en parliez. « Tu la regrettes juste au point de penser qu’elle est toujours là. » « Faut faire son deuil mon vieux ». Encore faudrait-il qu’ils osent vous adresser la parole. Ils ne le faisaient déjà pas à l’époque. Elle par contre…
Vous ne vous souvenez plus clairement de votre première vraie discussion, sans doute quelques mots sans importances à propos de la pluie et du beau temps. Vous n’avez jamais été très bavard, et étrangement, elle aussi. Et cela vous convenait. Vous pouviez passer plusieurs couples de minutes seuls à seuls, sans un mot, profitant uniquement de la présence de l’autre.
Elle est là.
Elle n’a pas envie de profiter, pas en vous voyant dans cet état. Vous la comprenez, vous aussi vous avez l’impression d’être revenu à zéro, de n’avoir jamais rien vécu de tout ça, de ne l’avoir jamais rencontrée. Du moins c’est ce que vous aimeriez.
Cela aura pris du temps, mais vous avez finit par sortir ensemble, beaucoup s’opposaient à cette union, mais vous vous en foutiez. Désormais vous vous foutiez de tout. Le monde aurait pu s’écrouler que son simple sourire aurait suffit à effacer tout vos doutes.
Vous étiez heureux.
Elle est là.
Elle sait que vous regrettez. Elle sait que vous aimeriez pleurer. Mais vous n’en avez pas le droit, ce serait salir sa mémoire. Elle qui ne paraissait jamais triste, jamais seule, vous avez envié plusieurs fois cette facilité avec laquelle elle abordait les gens. Elle vous forçait à sortir, à faire des rencontres, de belles rencontres. Des rencontres qui vous harcèlent actuellement de messages, mais vous ne les lirez pas. Si vous les lisez vous savez que vous allez craquer. Un peu comme ce jour où tout s’est arrêté.
Elle est là. Oui, vous savez qu’elle est là, quelque part. Comment peut-elle seulement vous pardonner ? Pourrez-vous seulement vous pardonner vous-même un jour ? C’était de votre faute, tout était de votre faute ! Cet accident –comment diantre pouvaient-ils encore appeler ça un accident ?-, c’est votre responsabilité. C’est vous qui l’avez laissée sortir seule, c’est vous qui lui avez suggeré un itinéraire différent de d’habitude, c’est vous qui n’avez pas été présent lorsqu’elle s’est fait percutée par ce camion… C’est vous qui n’avez pas pu la sauver.
Elle est là. Juste derrière vous. Elle vous entoure de ses petits bras, vous murmure de douces paroles à l’oreille. Et vous pleurez. Vous pleurez comme jamais car vous avez tout perdu. Vous pleurez car vous savez qu’elle ne vous en veut pas, qu’elle ne voudrait pas vous voir comme ça. Vous pleurez car vous savez mieux que quiconque à quel point vous regrettez.
Vous êtes seul. Vous êtes triste. Elle est partie.
Dernière édition par crazyMissdream le Mer 1 Mar 2017 - 0:50, édité 1 fois |
| | | LVSGod Tier
Messages : 880 Age : 21 Localisation : oui.
| Sujet: Re: Sujet d'écriture numéro 4: Aradia Dirk Mer 1 Mar 2017 - 0:26 | |
| Comme j'ai été fatigué pour écrire , j'ai plutôt décidé de dessiner le ship sur paint avec ma tablette et avec mes putains de doigts. Voilà - :D:
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| | | NuitySburb Player
Messages : 131 Age : 24
| Sujet: Re: Sujet d'écriture numéro 4: Aradia Dirk Mer 1 Mar 2017 - 0:52 | |
| - Ne me demandez pas. Je ne sais pas.:
Le soleil brûle la peau sensible de Dirk, et l'espace d'un instant, il a l'impression que c'est vraiment ridicule, compte tenu de sa situation. Elle disparaît aussi vite qu'elle est venue, et il se retrouve seul avec sa confusion, et avec les dizaines de tombes du cimetière à l'entrée duquel il se tient.
Quelle situation ? Bien sûr que c'est normal. Il est blanc comme un cachet d'aspirine peu importe le temps qu'il peut passer à l'extérieur, et il rougit au moindre rayon que le soleil ose darder dans sa direction, ses taches de rousseur se multipliant en un temps record.
Autant de lumière dans un endroit dédié à la mort, c'est un peu étrange, quand il y pense. Il ne fait pas si chaud que ça, pourtant, pour un mois d'août. Il suppose que l'absence de vent n'aide pas.
En fait, il ne peut pas se souvenir de la dernière fois qu'il a senti ne serait-ce qu'une brise caresser son visage. Il n'y a jamais pensé, avant, et il est frappé par l'absurdité de la situation.
Dirk, toute sa vie, a eu la vague impression qu'il oubliait quelque chose, comme lorsque l'on part en voyage et que l'on sent qu'il nous manque quelque chose d'essentiel, sans savoir cas. Dans ce cas précis, le voyage, c'est une existence entière à rester statique. Il a cessé d'apprécier l'ironie après quelques années qui lui semblent désormais floues et distordues dans sa mémoire. Ca non plus, il n'y pense jamais, pour une raison ou pour une autre.
(Pour quelqu'un qui se fout autant en l'air que toi seulement avec des réflexions, c'est quand même un comble.)
La voix ne provoque pas plus de questionnement. Il sait qu'elle a toujours été là comme il sait que la Terre tourne autour du soleil ; un fait indiscutable. Il sait aussi que c'est juste sa propre voix, même si elle ne vient pas vraiment de lui, ou peut-être que si, en fait. Tout ça est confus et il se sent froncer les sourcils alors qu'il continue mécaniquement à remplir le bidon vide qu'il tient dans ses mains d'eau.
Pourquoi est-il ici, déjà ?
Ses pas le mènent jusqu'au fond du cimetière. Là, sous une rangée d'arbres morts et calcinés, par le temps peut-être, se trouve une série de tombes qu'il connaît presque trop bien. Il n'est pas sûr de les avoir déjà vues auparavant, et pourtant elles sont gravées dans son âme, comme les symboles qu'elles portent et qui semblent faire office de noms.
Soudainement, il se demande s'il n'a pas toujours été là ; si tout n'a pas toujours été figé comme ça, sous le soleil cruel et impitoyable.
(Quel soleil, Dirk ? Ouvre les yeux.)
Et il les ouvre.
Le ciel est incolore. Sa peau est aussi blanche qu'elle ne l'a toujours été, si l'on exclut les habituelles taches de rousseur. Il n'y a pas la moindre trace de brûlure. Le soleil n'a jamais existé. La lumière est comme morte. Statique.
Tout est mort. Ca colle au thème de l'endroit, sans doute.
Il ne sait pas où il est. Peut-être nulle part. Peut-être partout. Peut-être que rien n'est réel. Peut être que rien n'est pas réel. Une vague nausée s'empare de lui.
(Et tu n'as plus d'espoir.)
Est-ce qu'il a seulement su ce que c'était, un jour.
Méthodiquement, il humidifie l'éponge qu'il a amenée (?) avec lui une première fois, et commence à nettoyer les pierres.
« J'aime bien ton subconscient humain », lance une voix qui n'est pas la sienne.
Le ton joyeux résonne dans l'air comme un coup de feu, et le silence éclate en mille morceaux de vide.
Il y a quelqu'un derrière lui. Même alors qu'il tourne la tête, il n'interrompt pas son labeur. Il n'est pas certain de pourquoi il fait ça. Il doit le faire, c'est tout.
« Est-ce qu'il va y avoir une fête de corps, après ? »
La personne, bien qu'apparemment du sexe féminin, n'est de toute évidence pas humaine. Sa peau grise détonne en dessous de son costume rouge sombre, donc la capuche rabattue laisse apercevoir des cornes orangées.
« Qui es-tu ? »
Sa propre voix sonne faux, mal placée. L'extraterrestre lui rend un sourire aimable et curieusement large.
« Je suis venue te chercher. Tu t'es un peu perdu. »
Il fronce les sourcils à nouveau, d'une manière plus marquée.
« Est-ce que tu te souviens de ton nom, au moins ? »
(C'est vrai, ça. Tu t'appelles comment ?)
Et toi ? Il rétorque intérieurement. Aucune réponse ne lui parvient. Peut-être qu'il a tout inventé et qu'il faisait les deux voix tout seul depuis le début.
La jeune femme en face de lui laisse échapper un léger rire et lui tends la main.
« Allez, viens, Dirk. Je te ramène là où tu dois être. »
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| | | JoyRoseSburb Player
Messages : 143 Age : 23
| Sujet: Re: Sujet d'écriture numéro 4: Aradia Dirk Mer 1 Mar 2017 - 0:58 | |
| - La discutions la plus originale du MONDE ! (=-=):
Vous voyer une silhouette rougeâtre au loin. Vous décidez de vous rapprocher pensent que c'est Dave mais plus vous vous approcher plus vous remarquez des détail qui vous certifie que ce n'est pas votre bro d'abord les grandes ailes couleur rouille puis les connes et la peau grise et pour finir le silhouette féminine. Vous devais avouer que vous êtes un peu déçus mais la curiosité l'emporte sur la description et vous décidez d'aller parler à la troll au corne de bélier. -Yo. - B0nj0ure -Je m'appelle Dirk et toi ? - Aradia -Alors comme ça tu est une héroïne du temps ? -0ui -Tu vraiment des ailes. J'espère que ça marche pas pareille avec les humain, je crois pas que vais supporter de ressembler à un papillon. - N0n je ne cr0is pas que les humain 0n des ailes dans leur tiers divins -Qu'es qui te fais dire ça ? - Dave et R0se n'avais pas d'ailes - Tu les connais ? - J'étais là quand ils s0nt passer au tiers divins -Sérieux ? - 0ui, et j'ai un peu discuter avec eux, ils s0nt sympathiques - Normal, mon bro et trop cool. - Tu serais pas un peu fanatique sur les b0rds ? - Non. - Un peu t0us de même - Pas du tous. - D'acc0rd, si tu le dit - D'accord. - … -... - 0k, c'est gênant -Très gênant -D0nc je vais te laisser, à un de ces j0urs ! -A plus
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| | | stereoSpadesGod Tier
Messages : 641 Age : 24 Localisation : Dans la capuche de John
| Sujet: Re: Sujet d'écriture numéro 4: Aradia Dirk Mer 1 Mar 2017 - 1:02 | |
| - Paix-rdu:
– Hé, ça va aller ?
Il lui avait bien semblé entendre des pas. Elle tourna juste assez la tête pour croiser le regard de Dirk. Il attendait, debout, un semblant de gêne dans le regard. Poussant un soupir, elle l’invita à s'asseoir avant de de croiser les bras et d'y enfoncer sa tête pendant qu'il s'installait sans bruit.
Il y eut un silence étrange, durant lequel politesse et confusion se mêlèrent.
– Est-ce qu’il saigne toujours ? finit-elle par cracher, mal à l'aise.
Elle l’entendit se redresser, comme réveillé.
– Il tient le coup. Il a des bleus. On lui passe de la glace.
Elle murmura un quelque chose qui devait dire « d’accord ».
– C’était une sacrée droite que tu lui as mise, ajouta-t-il alors.
Elle entendait de la flatterie dans sa voix que le tabac avait rendue rauque. Ca l’apaisait un peu, à vrai dire, parce qu’elle n’avait pas l’impression d’avoir bien agi. Elle se força à rire, à moins qu’elle ne le fît volontairement.
Elle l’observa examiner le ciel ; il devait chercher ses mots dans les étoiles. Elle abrégea ses souffrances en s'exprimant à nouveau :
– Je sais qu’Equius et toi vous entendez très bien, est-ce que…
Sa voix faiblit inconsciemment. Elle se racla la gorge pour se donner contenance.
– T’étais au courant qu’il m’aimait à ce point ?
Dirk se gratta l’arrière du crâne.
– Eh bien, c’est un grand passionné- – Passionné ? s’offusqua-t-elle. Tu considères que c’est de la passion d’embrasser quelqu’un sans lui demander son avis ?
Les yeux de l’adolescent restèrent ronds comme des disques. C’était surprenant, malgré la situation, car Aradia ne l’avait jamais vu sans ses lunettes de soleil. Elle essaya de se calmer, au moins pour donner l’impression qu’elle regrettait son emportement.
– D’accord, il est passionné... – Et c’est aussi un boulet, répondit Dirk.
Les traits de son visage semblèrent se réanimer d’un coup.
– Il est passionné mais c’est un boulet. Je voulais m’excuser pour ce qu’il a fait.
C’était au tour d’Aradia de se sentir stupide.
Ils se fixèrent dans le blanc des yeux, et tout semblait devenir plus clair. Il lui tendit la main, l’invitant à la serrer. Elle soupira sans détourner son regard, avant de la serrer fermement.
– Tu ne devrais pas t’excuser pour ce qu’il a fait, crut-elle bon d’ajouter.
Il éloigna sa main, épousseta ses jeans et se releva. Elle le suivit du regard.
– Ouais, mais je t’aime bien, répondit-il en haussant les épaules.
Elle sourit, amusée. Elle aussi, elle l’aimait bien.
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