PrincesseDreamself
Messages : 346 Age : 24 Localisation : Dans une Impala, perdue aux Etats-Unis
| Sujet: Sans un mot. Jeu 3 Jan 2013 - 17:21 | |
| Sans un mot. Ma première fic GamSol. Elle n'est pas vraiment recommandée aux âmes sensibles. Pas de lémon ni rien, juste de la violence, de l'angst, de l'horreur. VIVE LE GAMSOL YEAH. - Spoiler:
Vous posez une lame sur votre peau.
Une coupure. Ca saigne.
Deux coupures. Encore.
Trois coupures. Toujours.
Des dizaines. Des centaines. Vous avez arrêté de compter. Quelle importance ?
Vous ne dites rien. Vous ne dites plus rien depuis longtemps déjà.
Vous aimez voir le sang couler. Jolie couleur. Vous aimez voir le sang couler – ah. Non pas que vous vous sentiez mal. Non, pas que vous ayez besoin de cela pour vous sentir mieux, non. Vous aimez la couleur de votre sang – jolie. Vous aimez la douleur – agréable. Vous aimez, après quelques minutes, enfoncer violemment la lame dans votre chair – la couleur tache le sol. Les murs, parfois, quand, sans vraiment comprendre pourquoi, vous écrivez n’importe quoi avec le sang. Beau sang. Et la couleur – jolie.
Mais vous ne dites rien. Jamais rien. Pas un son qui s’échappe de votre gorge.
Vos posters sont barbouillés de sang. Les clowns ont pris une autre teinte – jolie. Chaque jour qui passe, vous coupez. Vous coupez encore pour parfois repeindre les murs de la pièce, colorer le sol. Ecrire partout. N’importe quoi. Ce qui vous passe par la tête. Parce que vous ne pouvez plus rien dire. Vous ne le voulez plus, vous ne le pouvez plus ; aucun mot ne peut décrire, ne peut mettre un mot sur ce qui s’éclate dans votre têt.
Couper. Vider votre corps de ce liquide – joli. Quelle jolie couleur que voilà, partout, partout elle est là, toujours elle est là, à jamais elle sera là.
Quatre coupures de plus sur votre bras droit. Vous observez quelques instants d’anciennes cicatrices, puis vous vous remettez à couper. Couper et encore couper. Charcuter votre bras et passer à l’autre. Sans gémir. Sans un mot.
Vos vêtements sont régulièrement imbibés de sang. Vous vous en fichez, à vrai dire. Mais vous ne voulez pas que les autres voient votre sang. Il n’est rien qu’à vous. Vous seul pouvez profiter de ce spectacle.
Lui aussi, à vrai dire. Lui aussi a ce droit. C’est un privilège, de votre point de vue. Lui.
Vous n’osez pas dire son prénom. Celui qui vous fait en quelque sorte perdre pied. Celui qui tant de choses. Vous n’osez rien dire. Vous vous approchez, sans un mot.
Vous le détestez. Vous l’abhorrez si fort. Mais vous l’aimez en même temps. Ce qui est étrange, mais d’une certaine façon, vous vous en fichez.
Il ne vous embête pas. Il reste allongé sur le sol. Il ne bouge pas. Du sang partout. Du sang tout partout. Son sang à lui. Qu’on pourrait traiter de laid, mais il est beau, beau pour vous.
Il y a aussi du sang à vous, sur son visage. Oh. Vous ne savez plus où est-ce que vous avez mis ses yeux ; ses beaux yeux, de deux couleurs distinctes. Vous n’en aviez jamais vu de pareils.
Cinq, six, sept coupures. Vous laissez tomber quelques gouttes sur le corps pestilentiel. Sans un mot, vous regardez le sang tomber.
Vous ne vous parliez pas énormément, lui et vous. Il est un jour venu. Vous vouliez voir son sang. Etait-il aussi joli que le vôtre ?
Encore plus. Tellement plus.
Sans un mot, vous avez enfoncé la lame dans sa chair. Le beau liquide coulait. Coulait à flot.
Un sourire se dessine sur votre visage.
Huit, neuf, dix. Dix coupures. Vous charcutez votre autre bras. Ca ne suffit pas. Vous enfoncez la lame dans votre avant-bras. Douce douleur. Agréable douleur. Vous vous penchez en avant, sur le cadavre de la personne que vous aimez.
Un sourire plaqué sur votre visage. Qui s’étire. S’étire encore. Un sourire sur votre visage tout aussi mutilé le reste de votre corps. Sans un mot, vous posez vos lèvres déchiquetées sur celles, en décomposition, de l’autre.
Vous aimez l’embrasser. Vous aimez le couper. Couper. Mais il ne peut plus cicatriser. Vous coupez quand même. Vous coupez encore. C’est ce qui donne un sens à tout cela. Vous coupez. Empoignez ses cheveux d’un noir sans fond, sans fin, vous le secouez. Du sang partout. Votre sang. Le sien. La pièce a changé de couleur.
Une larme sur votre joue. Ah. Un sourire grand, grand, grand, sans fin et terrifiant. Il est mort. Ah. Il est mort. Ah. Vous êtes là. Ah. Il est mort. Ca saigne.
Une coupure. Du sang.
Deux coupures. Encore.
Trois coupures. Toujours.
Sans un mot, la lame s’enfonce dans votre chair – une dernière fois.
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aquaticMusicianSburb Player
Messages : 68 Age : 25 Localisation : Quelque part entre Derse et Alternia. (Sinon, en Essonne *fuit*)
| Sujet: Re: Sans un mot. Jeu 3 Jan 2013 - 17:33 | |
| J'ai rien a dire. Ca doit être la millième fois que je relis ce truc, et je l'aime toujours autant, et j'ai toujours rien a dire. Ca me plombe, tu sais ? J'adorerais te faire un pavé de dix mètres de long, une review à la hauteur du texte, quoi. Mais j'en suis complètement incapable. Ca m'gave. Je pleure, en plus. ;____; J'aime tellement trop le GamSol. Et en plus ce texte fait tellement trop honneur à la dimension que je lui donne. Je t'aime. Et j'aime ton texte. Il est trop beau. ;_; |
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crazyMissdreamFirst guardian
Messages : 2247 Age : 27 Localisation : Dans une toute petite bulle onirique
| Sujet: Re: Sans un mot. Jeu 3 Déc 2015 - 12:35 | |
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NavisseAncestors
Messages : 1508 Age : 25 Localisation : Land of Song and Urban-Meadow
| Sujet: Re: Sans un mot. Dim 14 Fév 2016 - 3:05 | |
| Huuu question très très bête est-ce que Sollux est mort dans la fanfic ?? (J'aime beaucoup par contre, il y'a un coté mélodique qui est très cool ;w; ) |
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knégatifSburb Player
Messages : 137 Age : 23 Localisation : Soyeux City
| Sujet: Re: Sans un mot. Mar 1 Mar 2016 - 15:32 | |
| han j'aime beaucoup! on dirait une comptine j'imagine trop gamzee la chanter x) sinon oui je suis pas spécialement fan du ship mais j'aime beaucoup! |
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